Category

Création d’entreprise

Création d'entreprise

Angers, une belle ville pour monter son entreprise

Angers, ville du Maine-et-Loire, est une ville dynamique et attractive. Plus de 150 000 habitants y vivent et c’est l’une des villes les plus peuplées de la région des Pays de la Loire. Elle est réputée pour son patrimoine culturel et historique, ainsi que pour sa qualité de vie. Mais si nous vous en parlons aujourd’hui, c’est surtout parce qu’Angers est un pôle économique important, avec de nombreuses entreprises implantées sur son territoire.

La ville offre de nombreux avantages aux entreprises qui font le choix de s’y implanter : en premiers, elle dispose d’un tissu économique diversifié et dynamique, avec des secteurs d’activité variés tels que la santé, le numérique, l’agroalimentaire ou encore l’industrie. En deuxième, Angers est une ville étudiante (elle accueille plus de 30 000 étudiants chaque année), ce qui offre un vivier de compétences pointues pour les entreprises. Enfin, la ville dispose d’une situation géographique stratégique, située à proximité des grandes villes comme Nantes ou Paris, ainsi que des axes autoroutiers et ferroviaires, facilitant ainsi les déplacements professionnels. Angers s’inscrit par ailleurs dans une dynamique de développement durable, avec des politiques en faveur de la transition écologique, favorisant ainsi les entreprises engagées dans cette voie.

Trouver et financer un local professionnel à Angers peut être un projet complexe et difficile à mettre en place. Comme souvent, il faut se faire assister pour éviter les soucis et le mieux pour cela est de choisir un courtier professionnel à Angers parmi tout ceux disponibles.

Le rôle d’un courtier professionnel sera de vous accompagner grâce à leur large réseau de partenaires financiers, qui leur permet de proposer des offres de crédit adaptées aux besoins spécifiques de chaque client. Ils peuvent également négocier les conditions financières les plus avantageuses pour vous, concernant les taux d’intérêt, les garanties ou les assurances. Le financement d’un local professionnel peut être effectué par différents moyens : prêt immobilier classique, prêt relais ou crédit-bail immobilier. Le choix dépendra de la nature du projet, du budget disponible, mais aussi des besoins spécifiques de chaque entreprise.

Le prêt immobilier classique est le financement le plus courant pour l’achat d’un local professionnel. Il permet de bénéficier d’un taux d’intérêt fixe ou variable, selon les besoins de l’emprunteur. Ce type de prêt peut être accordé pour une durée pouvant aller jusqu’à 25 ans, avec un montant maximum correspondant généralement à 80% de la valeur du bien.

Le prêt relais est un autre moyen de financer vos locaux. Il s’agit d’un crédit temporaire qui permet de financer l’achat d’un nouveau bien immobilier avant la vente du bien actuel. Enfin, le crédit-bail immobilier est une option intéressante pour les entreprises qui souhaitent acquérir un local professionnel sans mobiliser leur trésorerie. Ce type de financement permet de louer un bien immobilier pour une durée déterminée, avec une option d’achat à la fin du contrat.

Pas de conclusion à cet article, car c’est à vous de jouer maintenant et de voir si vous allez franchir le pas en vous installant à Angers !

Création d'entreprise

Je veux créer un e-commerce : quelles sont les démarches ?

Avec la démocratisation d’internet, les nouveaux outils mis à la disposition de tout à chacun pour faciliter la vente en ligne et les nouvelles méthodes logistiques (comme le drop-shopping), le secteur du e-commerce ne s’est jamais aussi bien porté. 

Il faut dire que la crise sanitaire liée à la Covid-19 a radicalement changé les habitudes de consommation. Le confinement a contribué à favoriser la vente en ligne et de nombreux nouveaux entrepreneurs ont saisi cette opportunité. 

Une fois que vous avez trouvé le produit original à vendre et que vous avez réalisé votre étude de marché, votre business plan et votre prévisionnel financier, il n’y a plus qu’à passer à la création de votre entreprise et de votre e-commerce. 

Vous ne savez pas comment procéder ? Ça tombe, car nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir des démarches à réaliser.

Choisir sa forme juridique pour son entreprise et la créer

La création d’un e-commerce est à distinguer de la création de l’entreprise. En effet, pour vendre des produits légalement sur son site e-commerce, il faut déclarer son activité. L’entrepreneur a alors le choix entre formes juridiques possibles. Le choix pour l’une ou l’autre doit faire l’objet d’une réflexion poussée pour choisir le statut juridique le plus adapté à l’activité.

S’il est prévu de vivre exclusivement du e-commerce et, de fait, de réaliser un chiffre d’affaires conséquent, alors la société commerciale est plus appropriée (SASU, EURL, SARL, SAS, etc.). Il n’y a aucune limite de chiffre d’affaires et il est possible de déduire les charges de fonctionnement. En revanche, s’il s’agit d’une activité complémentaire en parallèle d’autres revenus, alors la micro-entreprise est préférable, car elle est plus simple à gérer et ne génère aucuns frais (excepté ceux liés à l’activité). 

En outre, les démarches liées à la création et à la domiciliation de l’entreprise ne sont pas les mêmes en fonction du statut choisi.

Choisir sa solution e-commerce pour vendre ses produits

Créer un e-commerce, autrement dit une boutique en ligne, implique d’utiliser une plateforme adaptée. C’est ce que l’on appelle un CMS (content management system – système de gestion de contenu). 

Il existe plusieurs solutions présentant toutes leurs avantages et inconvénients. Les CMS les plus couramment utilisés pour leur simplicité sont les solutions prêtes à l’emploi. Aucune connaissance technique n’est nécessaire, car les outils sont déjà configurés. Il est même possible de les utiliser gratuitement. C’est notamment le cas de la création d’une boutique en ligne sur WordPress (plugin WooCommerce) ou PrestaShop. L’inconvénient est que la personnalisation de la boutique en ligne reste limitée.

Toutefois, il est possible d’acheter le design du site pour pouvoir entièrement le personnaliser, mais quelques connaissances techniques sont nécessaires. D’autres outils sont payants et paramétrables à volonté, comme Shopify. L’abonnement mensuel de base est de 27 euros par mois. 

Concevoir le e-commerce et commencer à vendre

Une fois l’entreprise créée et la solution de e-commerce choisie, c’est parti pour le grand saut : création du design du site, mise en ligne des contenus légaux obligatoires (comme les mentions légales et les conditions générales de vente), rédaction des fiches produits et autres contenus, installation des plugins nécessaires à l’activité, communication auprès des clients potentiels, etc.

Création d'entreprise

5 conseils à suivre pour se lancer dans le e-commerce

Avec l’émergence d’internet, de nombreux entrepreneurs ont décidé de se tourner vers le e-commerce. En effet, ce secteur paraît comme un nouvel eldorado, à tel point que la création d’une boutique en ligne est devenue une étape presque incontournable pour se lancer dans le monde de l’entreprise. Pourtant, même si cela semble facile en apparence, au-delà du côté technique, il faut savoir que vendre des produits sur internet n’est pas aussi simple qu’il paraît. Stratégie marketing, référencement SEO, services nécessaires à l’hébergement de la boutique, système de paiement, etc., un certain nombre de points doivent être maîtrisés.

Par conséquent, avant de vous lancer dans une activité e-commerce, il convient de bien anticiper vos choix, car ces derniers sont déterminants pour le succès de votre boutique en ligne. Voyons 5 conseils à suivre pour que votre business soit une réussite.

Bien choisir le produit (ou les produits) de la boutique

Le but d’une boutique en ligne est de vendre un produit ou une catégorie de produits. Par conséquent, pour réussir votre business, la meilleure solution reste de choisir un produit en vogue. C’est un choix d’autant plus important dans le cas d’un site e-commerce que les premières semaines ne rapportent rien, ou très rarement, au propriétaire, et ce, le temps que les effets du marketing et du référencement se fassent ressentir. Il est donc préférable pour vous d’éviter que cette situation s’éternise.

Ainsi, parmi les critères qui font un bon produit, on peut citer notamment :

  • sa rentabilité ;
  • sa rapidité de préparation ;
  • sa taille et son poids ;
  • son caractère saisonnier ou intemporel ;
  • sa solidité.

Dresser une étude de marché une fois le produit choisi

Tout comme pour une entreprise, la création d’une boutique en ligne exige la réalisation d’une étude de marché en amont. Pour cela, il vous faut évidemment avoir choisi votre produit. Le but est bien entendu de vérifier qu’il n’y a pas trop de concurrence sur le secteur, ou tout au moins d’élaborer une stratégie pour sortir du lot et attirer les clients.

Déterminer le portrait du client idéal

Déterminer le portrait de votre client idéal est l’une des clés de la réussite. La raison est simple : cela vous permet de mettre en place la bonne stratégie marketing. En effet, si la cible est composée de seniors, le discours à tenir n’est pas le même que pour des jeunes actifs. Réaliser un sondage peut ainsi être une solution, sur la base de questions démographiques, thématiques ou propres à la consommation de chacun.

Savoir comment se différencier

Comme abordé lors du sujet de l’étude de marché, se différencier est essentiel pour n’importe quel site e-commerce, car la concurrence est rude. À ce titre, il vous faut donc non seulement sortir du lot par le biais de votre stratégie marketing, mais également grâce au contenu de la boutique en ligne. L’idée est de donner envie aux gens d’acheter le produit chez vous. Attention, jouer sur le prix n’est pas conseillé pour des raisons de rentabilité évidentes.

Faire un calcul précis des ressources à prévoir

Lancer une boutique en ligne implique des dépenses. Création du site, hébergement, encarts et annonces publicitaires sur Google ou autres, référencement SEO par le biais de professionnels, la liste est longue. Pour anticiper vos ressources de départ et les préserver le plus longtemps possible, vous devez faire un calcul précis de vos charges durant les premières semaines.

Création d'entreprise, Les démarches légales

Qui peut faire du portage salarial ? 

Le portage salarial est une relation tripartite qui met en scène : une société de portage salarial (comme cegelem par exemple), un salarié appelé « porté » et une entreprise, cliente de ce dernier. 

Deux types de contrats lient les trois parties : un contrat de travail entre le salarié porté et la société de portage salarial et un contrat commercial passé entre cette dernière et la société cliente.

Se préparer à faire du portage salarial 

Avant de s’établir en tant que « société de portage salarial », l’entreprise doit intervenir auprès de l’inspection du travail dont elle dépend en effectuant une « déclaration d’activité » envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception. 

Comme introduction à cette déclaration, il faut que la société exprime le choix d’exercer exclusivement l’activité de portage salarial. Dans la suite, elle renseigne sur :

  • le type de société en création : entreprise de portage salarial, succursale, bureau annexe ou agence,
  • les coordonnées précises de la société : nom, statut juridique, domiciliation (siège social),
  • pour la création d’une succursale (agence ou bureau) : domiciliation, société de rattachement (société mère),
  • la date d’effet,
  • les coordonnées du(des) dirigeant(s) : nom, prénoms, domicile, nationalité,
  • l’organisme de sécurité sociale et le numéro de l’employeur,
  • le secteur géographique et les domaines professionnels dans lesquels vont être exécutées les missions des salariés portés,
  • le nombre de salariés « fixes » (non portés) employés par la société de portage pour assurer son fonctionnement.

Pour valider sa création, la société de portage salarial doit être en possession du visa de l’inspecteur du travail ou, en l’absence de ce visa, attendre la fin d’une période de 15 jours après la réception de la lettre recommandée.

Si des modifications interviennent : augmentation du personnel en interne, changement de siège social, etc., une nouvelle déclaration relatant les faits sera établie sur le même modèle.

Quelles sont les obligations d’une société de portage salarial ?

  1. Justifier d’un garant financier

La société de portage salarial doit justifier d’un garant financier, censé prendre le relais en cas de non-paiement des salaires des salariés portés ainsi qu’en l’absence de règlement des charges sociales et autres frais.

La garantie financière doit être d’un montant minimum de 10 % de la masse salariale (montant global des salaires) de l’exercice précédent, sans être inférieure au double du plafond annuel de la sécurité sociale.

  1. Ouvrir et gérer un compte d’activité pour chaque salarié porté

Une fois le compte d’activité ouvert (articles L. 1254-25 – 22/04/16 du Code du Travail), la société de portage salarial informe mensuellement chaque salarié des sommes imputées sur ce compte. Elle doit fournir :

  • le détail des frais professionnels et des frais de gestion,
  • les virements des entreprises clientes vers l’entreprise de portage, 
  • les prélèvements sociaux,
  • les prélèvements fiscaux (CVAE, CFE, TVS, etc.),
  • la date de virement du salaire (y compris l’indemnité d’apport d’affaire(s)).
  1. Rédiger un contrat de travail

L’activité de portage salariale est exclusive pour la société qui l’exerce et seule une entreprise de ce type peut conclure un contrat avec un travailleur indépendant (freelance) afin qu’il devienne salarié porté. 

La société de portage salarial établit un contrat de travail pour valider l’embauche du salarié. Ce contrat doit aborder chacun des points suivants : 

  • durée de la période d’essai,
  • modalités de calcul et de versement du salaire, 
  • modalités de calcul du montant de l’indemnité d’apport d’affaire, 
  • modalités de calcul des frais de gestion et des frais professionnels lors du règlement de chaque prestation par les entreprises clientes du porté,
  • pourcentage des charges sociales et fiscales, 
  • modalités d’obtention, d’utilisation et de règlement des congés payés,
  • périodicité de délivrance des comptes-rendus d’activité (par le porté),
  • souscription d’une assurance responsabilité civile professionnelle au nom du salarié, 
  • coordonnées du garant financier de la société de portage, de la caisse de retraite complémentaire et de l’organisme de prévoyance,
  • les compétences, acquis et expériences professionnels du salarié.

Le salarié porté est donc affilié au régime général de la Sécurité Sociale, il cotise pour une retraite complémentaire et bénéficie de l’assurance chômage.

Note, si le porté reçoit l’Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE), il peut la cumuler avec les salaires issus de la société de portage salarial, sous réserve que le salarié ne travaille pas plus de 110 heures par moi et qu’il demeure inscrit comme demandeur d’emploi (Pôle Emploi).

  1. Fournir un accompagnement au porté

Le salarié doit faire un état précis de ses atouts professionnels et présenter ses expériences passées, afin que la société de portage salarial vérifie si ses compétences sont en rapport avec son projet de développement d’activité. 

Selon les sociétés de portage salarial, le salarié peut bénéficier :

  • de la gestion administrative et comptable de son activité,
  • de la gestion des recouvrements et des impayés,
  • d’un plan de formation adapté,
  • des frais de gestion dégressifs (en fonction de son chiffre d’affaires),
  • du fait de rejoindre le réseau de consultants de la société de portage,
  • d’un comité d’entreprise,
  • de la garantie des salaires et d’un salaire minimal,
  • etc.

d’où l’importance de faire le bon choix parmi une multitude de sociétés de portage salarial.

Argent, Création d'entreprise

Création d’entreprise et rémunération de l’entrepreneur

Dans une entreprise, lors de sa création ou dans le courant de son existence, la rémunération de l’entrepreneur est une question essentielle pour l’existence de l’entreprise et parfois aussi pour l’entrepreneur. Alors que l’activité n’est pas en cause, le statut juridique de l’entreprise et le statut du dirigeant ont une réelle importance.

En effet, si l’entrepreneur ne bénéficie pas d’une autre source de revenu, il ne possède pas non plus de protection sociale et rencontre des difficultés pour assumer ses besoins financiers, ce qui peut être préjudiciable au développement de son entreprise. Dans le cas contraire et si l’entrepreneur a des sources de revenu différentes de son entreprise, il peut éventuellement se permettre de ne pas toucher de rémunération.

Faire la différence entre rémunération et salaire

Salaire et rémunération répondent aux définitions suivantes :

  • salaire : somme d’argent touchée en contrepartie d’un travail fourni dans une situation de subordonné,
  • rémunération : en général, la rémunération inclut le salaire, les compléments tels que les primes, les suppléments tels que mutuelle, chèques vacances, et parfois même les éléments périphériques tels que l’intéressement, la participation aux bénéfices (dividendes), etc.

Les entrepreneurs assimilés salariés touchent un salaire mais peuvent également bénéficier d’une rémunération, augmentant leur salaire de base alors que les entrepreneurs Travailleurs Non Salariés dirigeants de leur société ne perçoivent pas de salaire de l’entreprise dont ils assurent la gestion mais peuvent malgré tout bénéficier d’une rémunération. 

Le salaire du dirigeant est fixé par le contrat de travail de ce dernier alors que la rémunération des dirigeants d’entreprises est fixée dans les statuts, par le conseil de surveillance ou d’administration (Sociétés par Actions), par décision collective des associés ou encore par le vote des associés lors d’une Assemblée Générale.

Rémunération de l’entrepreneur et statut juridique de l’entreprise

Selon le statut juridique de son entreprise et en fonction de son statut de gérant majoritaire, égalitaire ou minoritaire, l’entrepreneur dirigeant est assimilé-salarié ou Travailleur Non Salarié (TNS).

L’entrepreneur dirigeant assimilé salarié :

  • EURL : gérant non associé,
  • SARL : gérant minoritaire ou égalitaire,
  • SAS : président et directeur général,
  • SA : président ou directeur d’un des organes de direction (président du conseil d’administration, Président Directeur Général, président du conseil de surveillance et directeurs généraux),

L’entrepreneur dirigeant Travailleur Non Salarié (TNS) :

  • EI, EIRL : entrepreneur individuel,
  • EURL : associé gérant,
  • SARL : gérant majoritaire,
  • SNC : associé.

Rémunération de l’entrepreneur et charges sociales

Quel que soit le statut de votre structure entrepreneuriale : société commerciale, auto-entreprise (micro-entreprise), entreprise individuelle, société libérale, société agricole, etc., le montant de la rémunération du dirigeant est en relation avec la gestion financière de l’entreprise : chiffre d’affaires, cotisations sociales, montant des charges globales, rentabilité, bénéfices, dividendes, déficit, etc.

Les cotisations sociales représentent environ :

  • 44 % du bénéfice imposable pour un entrepreneur individuel,
  • 44 % de la rémunération versée au gérant majoritaire de SARL, Travailleur Non Salarié affilié au régime de la sécurité sociale des indépendants,
  • 65 % de la rémunération brute versée au gérant minoritaire de SARL ou au président de SAS/SASU qui sont assimilés salariés et bénéficient du régime général de la Sécurité Sociale.

Rémunération de l’entrepreneur et charges fiscales pour l’entreprise

En tant qu’entrepreneur individuel, votre rémunération n’est pas une charge déductible de votre chiffre d’affaires. Le montant annuel de cette rémunération est donc réintroduit dans la comptabilité de l’entreprise pour calculer le résultat fiscal servant de base au calcul de l’impôt sur le revenu.

Dans le cas d’une société, la rémunération versée à l’entrepreneur ainsi que le montant des charges sociales afférentes, versé aux organismes sociaux pour le compte de l’entrepreneur sont déductibles du résultat comptable de l’entreprise.

Rémunération de l’entrepreneur et déclaration d’impôt pour l’entrepreneur

La rémunération du dirigeant de société soumise à l’IS (Impôt sur les Sociétés), quel que soit sont statut juridique, est soumise à l’imposition de l’Impôt sur le Revenu (IR) dans la catégorie « traitements et salaires ». 

Si le dirigeant de l’entreprise opte pour la déduction forfaitaire de ces frais professionnels, le montant (en euros) de sa rémunération fait l’objet d’un abattement de 10 %. S’il opte pour les frais réels, ceux-ci doivent être justifiés.

Création d'entreprise, Les démarches fiscales

Création d’entreprise, l’impôt sur les bénéfices

Lors de la création d’une entreprise et une fois qu’il a finalisé son projet, l’entrepreneur est placé devant plusieurs obligations : le choix du statut juridique, la rédaction des statuts sociaux de son entreprise, la définition de l’objet social ou domaine d’activité de l’entreprise, la constitution du capital social et l’option du statut fiscal.

Chacune de ces formalités demandent des connaissances particulières afin que le fonctionnement et l’organisation de l’entreprise répondent aux attentes de l’entrepreneur et éventuellement des associés fondateurs et soient adaptés à son développement.

Dans ces formalités, le choix de la fiscalité est essentiel. En fonction du statut juridique retenu pour son entreprise, l’entrepreneur a le choix entre le statut fiscal de l’Impôt sur le Revenu (IR) et celui de l’Impôt sur les Sociétés. 

Imposition des bénéfices : Impôt sur le Revenu ou Impôt sur les Sociétés ?

Dans le cas où l’entreprise est soumise à l’Impôt sur le Revenu, l’imposition directe des bénéfices est faite au nom de l’entrepreneur ou à celle des associés dans le cas d’un exercice en société. Le barème progressif de l’imposition sur le revenu. Dans ce cas, plusieurs critères entrent en ligne de compte :

  • la composition du foyer fiscal,
  • le montant des revenus des membres du foyer fiscal, et
  • le montant des bénéfices attribué à l’entrepreneur.

L’imposition à l’Impôt sur le Revenu ne permet pas à l’entrepreneur de déduire sa rémunération de la partie imposable du bénéfice.

Dans le cas du régime de l’Impôt sur les Sociétés, l’imposition des bénéfices est faite au nom de l’entreprise. Les taux sont fixes mais varient en fonction du montant des bénéfices et de la taille de l’entreprise. L’entrepreneur déduit sa rémunération des bénéfices de l’entreprise, lui permettant par exemple d’ajuster le montant de son salaire pour que le bénéfice sur le chiffre d’affaires se situe dans la tranche d’imposition où le taux est réduit à 15 %.

Un professionnel tel qu’un expert-comptable peut être utile à l’entrepreneur pour établir une étude fiscale adaptée à sa situation personnelle et à celle de l’entreprise.

Quelles sont les sociétés concernées par l’imposition sur les sociétés ?

Par défaut, la SARL et sa forme à associé unique personne morale l’EURL, la SAS et sa forme unipersonnelle (SASU), la Société Anonyme (SA) et la SCA sont soumises par défaut à l’Impôts sur les Sociétés.

Les sociétés telles que les EURL, les Entreprises Individuelles où l’entrepreneur est seul, les SCI et les SNC peuvent choisir l’option de l’Impôt sur les Sociétés lors de la déclaration du début d’activité de l’entreprise.

Le cas particulier du régime d’impôt du micro-entrepreneur 

Le micro-entrepreneur est soumis à l’Impôt sur le Revenu au régime micro BIC (bénéfices industriels et commerciaux) ou micro BNC (bénéfices non commerciaux).

Imposition des bénéfices non distribués en fonction du statut fiscal de l’entreprise

Lorsque la société est soumise à l’Impôt sur le Revenu, l’entrepreneur ne dispose pas du choix de distribuer seulement une partie des bénéfices, l’imposition concernant le montant total des bénéfices de la société, quelles que soient les conditions d’attribution. Cette mesure fiscale peut représenter un véritable inconvénient si on envisage que ces bénéfices servent à réinvestir pour accélérer son développement.

Lorsque la société est soumise au statut de l’Impôt sur les Sociétés, l’entrepreneur peut faire le choix de distribuer partiellement ses bénéfices. La partie non distribuée est déjà soumise à l’Impôt sur les Sociétés et n’est soumise à aucune imposition supplémentaire.

Imposition des bénéfices distribués (dividendes) en fonction de la fiscalité de l’entreprise

Si la société dont les bénéfices sont imposés à l’IS distribue des dividendes, ces derniers sont imposés à l’Impôt sur le Revenu au niveau de l’entrepreneur ou de l’associé qui les touche. On en conclut que les dividendes sont soumis à une double imposition.

Si la société est soumise au régime de l’Impôt sur le Revenu, la distribution des dividendes n’est pas bloquante puisque c’est l’ensemble des bénéfices qui est imposé à l’IR. Aucune exonération n’est accordée à titre personnel sur le montant du bénéfice imposable.

L’expression « Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques » (IRPP) est aussi employée pour désigner l’Impôt sur le Revenu. 

Close